Notre histoire

Que dire de ce jeu de handball venu du nord est de l’Europe, qui se pratiquait aussi à l’extérieur sur un terrain plus grand (80×40 m) et avec onze joueurs dans chaque équipe ?

Il est admis aux Jeux Olympiques en 1936.

En 1938 a lieu le premier Championnat du Monde à 11 et à 7 en Allemagne qui s’adjuge les deux titres. La guerre 1939-45 met en sommeil ce sport pratiqué surtout dans les pays germaniques, nordiques et d’Europe centrale.
1946 voit la naissance d’une fédération Internationale de Hanball (FIH) dont le siège est fixé à Stockholm.

1947 : reprise des compétitions internationales et en juillet, la Fédération Française de Handball est officiellement créée.

C’est vers les années 50 que se développe, dans notre région, le handball à 7 bien plus spectaculaire mais la plupart du temps, il faut jouer dehors dans des conditions matérielles qui n’ont rien à voir avec celles qui nous sont offertes actuellement. Ce n’est qu’en 1964, grâce à un effort municipal, que la section et ses joueurs disposeront du gymnase Serge Duhourquet.

Aujourd’hui encore, c’est dans ce lieu qu’évoluent et s’entraînent nos différentes équipes. Le handball pratiqué en salle est plus rapide plus spectaculaire et donc mieux suivi par le public. Cette mutation donne un nouvel élan à cette discipline et particulièrement au CAB qui est solidement établi en tête dans la région. C’est ainsi qu’aux yeux des clubs voisins nous apparaissons comme une véritable pépinière de bons joueurs qui contribuent à faire évoluer le handball sur le plan départemental et même régional.

1947 : notre section prend vie. Son fondateur s’appelle André Grocq. Simple hasard ou clin d’œil de l’histoire ? Un autre monsieur Grocq, prénommé Christian jouera, quelques années plus tard, un rôle très important dans le développement de la section.

Aucun lien de parenté entre ces deux personnages et pourtant ils partageront un même et grand désir : faire de la section handball du CA Béglais un lieu de rencontres et d’échanges dans la sportivité et l’amitié. Tous deux œuvreront pour que vive et grandisse cette section du grand club omnisports qu’est le Club Athlétique Béglais.

Sous la présidence d’Albert Delteil, et sous l’impulsion d’André Grocq, la section handball prend son envol. Elle trouve un rapide essor grâce à l’appoint des joueurs de la section water-polo alors florissante. Ses premiers joueurs : Cazauba, Caumont, Lalande, Jimeno, Montoya, Marion, les frères Mouledous font une bonne rentrée à 11.

Presque aussitôt, une équipe juniors est formée avec les Buisson, Métro, Taloudec, Lagarrigue, Mihère, Lassus, Nazarre, Esteben, et trouve le moyen de remporter le titre de champions de Guyenne.

L’équipe première renforcée par des nouveaux juniors : Lagarrigue, Tisné, Delteil et Loubet est championne de Guyenne.

Puis les filles débutent en 1952 et pour ne pas être en reste, remportent la Coupe de Gironde. Leurs noms : Castel, Dumartin, Mancicidor, Les sœurs Rouget, Boyer, Léglise, Dantigolle, les soeurs Lespinasse, Deltei, Lagarrigue, Morlas. De très bons résultats pour une équipe si jeune.

Très vite, les jeunes de la section favorisent la mise en place d’équipe de jeunes, afin de pallier au remplacement des moins jeunes, et d’assurer ainsi l’avenir de la section.
C’est ainsi que dès 1954, Jacques Tisne, homme dévoué et particulièrement compétent, paye de sa personne. Il prend en mains les équipes de jeunes. Rapidement, les éléments minimes, cadets et juniors imposent leur loi au sein de la ligue et trustent titres et coupes. Ils se font même remarquer sur le plan national au point d’être invités à jouer en lever de rideau de la grande finale nationale PUC/ASPOM. Leurs noms : Abribat, Béziat, Cadereau, Gousset, Haas, Hernandez, Lannegrand.

1958 : De cette saison par un souffle nouveau. Les jeunes ont grandi et forment l’équipe première. Ils travaillent et obtiennent, tant dans la région qu’au delà, des résultats flatteurs. Ils se qualifient pour le championnat de France. Ils évoluent en Honneur (Nationale 3 en 1959) et en excellence (Nationale 2 en 1962).

La section connaît son heure de gloire avec ses seniors garçons entre 1966 et 1968, période durant laquelle l’équipe première évolue au plus haut niveau de la compétition.
1967 est l’année de la nationale 1. L’équipe a alors pour capitaine un certain Jean-Pierre Abribat, qui deviendra quelques années plus tard président de la section. Le sommet ! Hélàs ! Comme souvent en pareil cas, l’acclimatation est difficile, les revers auxquels on n’est pas habitué s’accumulent et en trois petites saisons, c’est la chute libre arrêtée seulement en nationale 3. Et puis, ce fut 1969, l’année du drame qui fige la section dans une stupeur sans nom. Un certain 22 décembre, notre ami Christian Grocq est la victime impuissante d’un accident stupide qui met fin à sa vie. Ceux qui l’ont connu savent combien sa disparition a laissé un grand vide au sein de la section. Il était à la fois le copain, l’ami, le dirigeant, le responsable dévoué et respecté de tous. Il avait également réussi, grâce à sa rigueur et à sa grande volonté, à devenir le plus jeune arbitre international de France.
Cet hommage, nous lui devons tous, tout comme nous devons continuer à honorer sa mémoire, et à le citer en exemple auprès de nos jeunes.

Autre événement important qui amena certains changements dans la structure même de la section, c’est la mise en place d’une équipe féminine, qui dès 1974 évolue avec succès à un niveau départemental.

Dès lors et très vite, l’effectif de la section ne cessera de grossir, et le nombre d’équipe ira toujours en croissant. C’est ainsi que nous pouvons aligner au moins une équipe dans chaque catégorie. Le travail accompli porte régulièrement ses fruits. Nous sommes un des premiers clubs de Gironde tant sur le plan quantitatif que qualitatif.

Combien de titres de Champion d’Aquitaine, de Champion de Gironde, avons-nous ainsi récoltés, grâce aux efforts de tous les bénévoles et parents dévoués avec passion pour encadrer nos plus jeunes.

C’est dire aussi le nombre de dirigeants, d’entraîneurs, d’arbitres, tous bénévoles, nécessaires au bon fonctionnement de la section. C’est dire encore les besoins grandissants qui sont les nôtres à une époque où tout se paie et où il ne suffit plus de faire preuve de bonne volonté pour que les situations progressent.

Les années 80-90 : Le handball évolue, il est en plein euphorie (l’équipe de France obtient le titre Olympique puis devient le premier sport collectif français Champion du Monde). Le hand s’affirme comme un sport attractif. De nouvelles structures se mettent en place, conséquence d’un changement d’orientation de la FFHB.

Deux des plus grands clubs d’Aquitaine évoluent sur la commune de Bègles, l’idée de les rassembler pour assurer l’avenir d’un grand club fait son chemin.
C’est ainsi que le CAB et l’ASPOM fusionnent pour former l’entente CAB-ASPOM à partir de la saison 87-88.

Nous sommes alors le club le plus important de la ligue en nombre et en qualité. Mais l’enthousiasme du début diminue et des discordances apparaissent bien vite. Un dysfonctionnement de la structure et un déséquilibre de pouvoir entraînent la dissolution de cette entente.

La section handball est recrée en 1994 avec le soutien affirmé du président Général de l’omnisport, avec comme objectif de donner aux jeunes les meilleures conditions pour pratiquer leur sport. Il sollicite Colette Béziat et Jean Pierre Abribat pour mener à bien cette tâche.

En 1996, l’arrivée d’une animatrice salariée Brevet d’Etat, Françoise NICOLE, permet au club de se doter d’une pépinière de bons joueurs qui contribuent à faire évoluer le Handball sur le plan départemental et régional.

Un an plus tard, Jean Sébastien LOPEZ prend en charge l’équipe première qui évolue en pré-national. Il va emmener cette équipe à évoluer en Nationale 1 et ce, dès 1999.

En 2002, une décision courageuse est prise au comité directeur du CAB : « l’élite du handball au CAB sera féminine … »

Viennent rejoindre la section tout droit revenu du Canada en voyage avec des jeunes licenciés Béglais, deux nouveaux dirigeants (parents) : Robert SERRA et Alain VIAUD. Ils prendront la co-présidence avec pour ambition : l’accès à la première division !

C’est chose faite en 2006 ! Le CAB rejoint l’élite …12 ans de travail avant la réalisation d’un projet ambitieux et fou !

Duhourquet plein pendant près de trois ans pour voir évoluer Stéphanie CANO, Marie RABOTTEAU, Stéphanie ROULET, Lucile BRUXELLES, Ana RUIZ PERREZ… Mais aussi les locales en formation Laurence BRAME, Marion MAUBON, Julie DAZET, Alexandra LACRABERE et l’enfant du club…Elodie BOYER !

A l’été 2008 le CAB redescend en D2, l’exigence financière du haut niveau va bientôt stopper les ambitions et engager une démarche de mutualisation avec le club de Mios Biganos pour résister et surtout conserver sur le territoire Aquitain la possibilité de maintenir une structure d’élite.

En 2012, le CAB permet la création de l’ UMB-B et redevient une section « amateur » au service de la formation des plus jeunes locaux pour que les couleurs de Bègles rayonnent sur le département et sur la région. L’équipe fanion nouvellement créée évolue en LFH, la réserve en N1. Deux saisons, une victoire en Challenge Cup et une liquidation plus tard, en Novembre 2015 l’Union avait vécu. Les joueuses restantes désormais coachées par Lucile Bruxelles repartaient en N1F sous les couleurs du CAB.

En Juin 2018 il ne manque qu’un point à la bande à « Lulu »pour retrouver la D2.
Ce ne sera que partie remise. Le 1er Juin 2019 les filles à Damier après une saison épique durant laquelle elles enchaîneront 10 victoires consécutives et ne concéderont que 4 revers sur l’ensemble de l’exercice retrouvent la D2, six années après l’avoir quittée.