Lumière sur Colette Béziat

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« La 1ERE LICENCE ?

J’ai toujours fait du sport : basket, handball, marche, montagne, ma préférence l’été, ce n’est pas rester sur la plage !

Je me suis mise au handball en 1974. Mon mari jouait à Bègles et à l’époque il n’y avait pas d’équipe féminine. Au fur et à mesure, à force de se voir en tribune et comme nous nous entendions bien, nous avons voulu monter une équipe avec des copines, les femmes des joueurs du petit groupe que l’on formait. Nous avons donc monté la 1ère équipe de filles au CAB Handball. On a commencé en promotion. 2 ou 3 montées successives plus tard, nous avons récupéré petit à petit des joueuses des alentours. Je me suis arrêtée après 3 saisons.

ET TU N’ES JAMAIS PARTIE…

Ma fille Odile s’est mise au Handball dès son plus jeune âge, mon mari a joué très longtemps et entraîné l’équipe féminine. Ensuite, j’ai pris la succession de Martine en tant que secrétaire du club. Finalement, je n’ai jamais voulu être présidente, au départ j’étais secrétaire générale lorsque Jean-Pierre Abribat était président. Je me suis retrouvée co-présidente au fur et à mesure des années.
Et puis quand j’étais jeune, j’étais contente d’avoir des dirigeants qui s’occupaient de nous, donc j’estime que c’est normal de rendre la pareille.


QU’EST-CE QUE LE CLUB REPRESENTE POUR TOI ?

Le CAB c’est une passion. Une deuxième famille. Dans la première équipe fille, il y avait la grand-mère de Maëlle Hellebois qui est aujourd’hui au club, la grand-mère de Léa Diharce a fait partie de la toute première équipe du CAB Omnisports…
C’est un club familial, il y a plusieurs familles qui ont joué ici au travers des générations !
Je ne suis pas obligée de venir voir les petits mais ça me fait plaisir de les suivre, même si je viens moins maintenant. Et même à l’extérieur, les coachs m’envoient leurs résultats, j’aime bien être au courant. C’est presque une drogue.

POURQUOI ON NE TE VOIT PAS LORS DES MARCHS DE LA D2 ?

Je ne regarde jamais un match assiste. Je ne supporte pas les réflexions autour de moi. Il faut que je sois dans ma bulle, j’aime être tranquille pour regarder un match. Alors je m’installe derrière la table de marque ou je me mets tout à fait dans le coin de la tribune.


CA NE S’INVENTE PAS !

Je ne suis pas née à Bègles, mais c’est tout comme (je suis arrivée à 1 an), d’ailleurs, pour mon premier « petit » boulot, j’avais 16 ans et je travaillais dans une usine de morue. »